Description
1958 |
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3300 KM |
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265 CV |
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Année | 1958
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Km au compteur | 3300 km
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Conduite | à droite
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Carte grise | Collection
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Nb de places assises | 2
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Nb cylindres | 6
- Pneumatique | Bons
- Carburant | SP98
- CV Din | 265
- CV fiscaux | 22
- Boîte | Manuel 5 rapports
- Couleur carrosserie | Aluminium
- Couleur intérieur | Cuir vert
CAPOTS VINTAGE VOUS PROPOSE UNE JAGUAR TYPE D REPLICA DE 1958:
Avec 3 victoires consécutives lors des 24H du Mans dans les années 50, la Jaguar Type D est incontestablement un mythe de l’automobile, tout amateur rêve de s’installer à son volant : C’est la raison pour laquelle elle fait partie des choix privilégiés pour les constructeurs de répliques.
C’est une occasion unique d’acquérir ce magnifique modèle parfaitement réalisé et doté d’une carte grise en règle. (Point crucial mais rare sur ce type d’auto)
Sur la base du constructeur RAM, étant l’une des meilleurs fabrication de répliques pour ce modèle, cet exemplaire est particulier car il dispose d’une carrosserie réalisée par le fabricant de carrosserie en aluminium de renom: Max Szewczyk, connu pour ses très belles réalisations, après près de 1000H de travail, la carrosserie complète en aluminium est absolument superbe, c’est une œuvre d’art sur roues !
Au niveau mécanique, la voiture est équipée du moteur 6 cylindres en ligne 3L8 Jaguar avec 3 carburateurs Weber 45 DCOE qui développe près de 300 chevaux et de la boîte de vitesses mécanique Getrag à 5 rapports.
La voiture dispose de nombreuses améliorations : Kit gros freins avant avec étriers 4 pistons, allumage électronique 123, démarreur haute performance, alternateur, pompe à essence électrique…
Dossier photos. et vidéos sur demande.
- Etat Carrosserie du Véhicule 95%
La carrosserie de cette Jaguar a été réalisée par un spécialiste de l’aluminium, le rendu est superbe.
Les ajustements sont très bons: Capot, portes.
Les pneus en bon état sont montés sur les roues aluminium avec knock-off conforme au niveau esthétique à celle d’époque qui lui confère rigidité et légèreté.
- Etat Intérieur du Véhicule 100%
L’intérieur, à lui aussi été réalisé sur mesure avec les sièges type baquet en cuir vert.
Toute l’instrumentation SMITHS est fonctionnelle.
La voiture est équipée de ceintures de sécurité ventrales type 2 points.
- Etat Châssis / Mécanique 95%
Lors de notre essai, le ressenti au volant est formidable et nous replonge dans les années 50, le 6 cylindre est très performant et la boîte de vitesses Getrag très facile a manipuler, rapidement on s’habitue à la conduite à droite.
L’ensemble du système de freinage avec les étriers avant à 4 pistons est performant et bien équilibré.
Les soubassements sont en parfait état.
Un échappement latéral complet en inox a été monté.
HISTORIQUE DE LA JAGUAR TYPE D
Incontestablement, la Jaguar Type D ou XKD a reçu une mission quasi unique : remporter les 24 Heures du Mans, la plus grande, la plus célèbre course d’endurance du monde. Trois victoires consécutives, acquises de 1955 à 1957, lui ont donné quitus de ce mandat…
Un souvenir de jeunesse, authentique à défaut d’être dûment homologué… Une soirée estivale, fin juin ou début juillet, douce et parfumée, comme il n’en existe plus que dans la mémoire, à l’âge où tous les soirs se ressemblent. Un immeuble au bord de la nationale 6, quelque part entre Paris et Lyon, car nous sommes au temps d’avant déviations, voies de contournement et autoroutes, quand la voie royale traverse le coeur des villes. Sur un balcon, un adolescent plus volontiers enclin à identifier une automobile qu’à déchiffrer le latin. Et, soudain, ces bolides bleu nuit frappés d’énormes ronds blancs qui passent en feulant puis, sur un double coup de gaz envoûtant, disparaissent au carrefour : nous sommes en 1957, c’est vers le lointain circuit de Monza que foncent, au crépuscule, deux Jaguar D…
Véritablement aérodynamique
En ce temps-là, les voitures de sport taillées pour la course n’hésitent pas à affronter la route de M. Tout-le-Monde. Et les Jaguar D failliront rarement à une règle qui est, du côté de Coventry, absolument institutionnelle!
Il faut dire que la XKD, qui a tout naturellement succédé en mai 1954 à la XKC – elle-même version compétition de la XK120 de série, tout se tient -, est une automobile entièrement vouée à l’endurance.
Voiture de course sans doute, mais également construite pour rouler longtemps, sachant rester sur la chaussée et s’arrêter autrement qu’à l’aide des «bacs à sable» qui garnissent (déjà) les abords des terribles virages du Tertre rouge ou de Mulsanne…
De la Type C, la jeune D reprend l’essentiel de la partie mécanique, du volumineux six-cylindres double arbre de 3 440 CM3 au pont arrière rigide en passant par les suspensions à barres de torsion. Mais on aurait tort de voir en elle une C remise au goût du jour. A l’inverse, si son traditionalisme technique est évident (néanmoins, les freins à disque…), son châssis monocoque extrême ment rigide et léger, sa carrosserie aux courbes suggestives en font une machine très moderne. En réalité, si ce n’était les suspensions « classiques », on pourrait même parler d’avant-garde : en témoigne, outre le châssis original et l’utilisation des freins à disque Dunlop, son étude aérodynamique effective et poussée. Confiés à un transfuge de l’industrie aéronautique, Malcolm Sayer, la conception et le dessin de la carrosserie sont probablement les premiers à tenir réellement compte de paramètres qui sont aujourd’hui parfaitement maîtrisés, mais que les voitures des années 50 – fussent-elles les plus sportives – ignorent superbement. Ou, au mieux, abordent empiriquement.
Tout pour les 24 Heures du Mans!
Une preuve tangible du bilan aérodynamique favorable de la voiture réside dans la comparaison de quelques données chiffrées d’une part, une vitesse de pointe proche de 280, voire 290 km/h, d’autre part la puissance disponible du 3,4 litres (le moteur de loin le plus courant sur les Type D), à savoir 245 à 250 ch, tout au plus 270 ch sur les voitures les plus abouties. Avec 930 kg à emmener, nous sommes loin des rapports poids/puissance revendiqués par les Ferrari et Maserati concurrentes.
C’est que, chez Jaguar, la catégorie Sport n’a d’intérêt qu’en fonction des épreuves de fond, dites d’endurance, et plus spécialement des prestigieuses 24 Heures du Mans. Bien avant les autres, sir William Lyons et « Lofty » England, directeur sportif de la marque, comprirent qu’un succès dans la Sarthe ferait plus de bruit qu’un titre mondial!
La Jaguar D est donc fabriquée, sur mesure, pour la grande classique mancelle. Sa pointe de vitesse lui permet d’avaler la longue ligne droite des Hunaudières à grande allure; son freinage supérieur lui fait gagner un temps considérable lors des violents et nombreux ralentissements qui jalonnent le tracé du Mans. Lequel, pour le reste, ne pénalise pas un comportement routier parfois aléatoire, conséquence des suspensions archaïques du véhicule. La robustesse à toute épreuve du « six-en-ligne » fait le reste…
C’est bien calculé : si, en 1954, Jaguar, manque de fort peu la victoire, Rolt et Hamilton terminant à quelques secondes de la Ferrari 375 SP «Plus » de Trintignant-Gonzales (4,9 litres et 350 ch!), Hawthorn-Bueb l’emportent en 1955 : triste victoire, acquise dans une course marquée par une terrible catastrophe, mais victoire tout de même… Bueb récidive en 1957, associé cette fois à Ron Flockhart qui, entre-temps, a gagné en 1956 avec Ninian Sanderson.
Lors de ces deux derniers succès, la D victorieuse porte la livrée bleu nuit à parement blanc de l’écurie Écosse. Les 24 Heures du Mans en 1957 constituent, pour notre héroïne, l’heure du triomphe absolu, puisque 4 voitures prennent les quatre premières places. Confirmant cette vocation de dure à cuire dès que l’horloge entre enjeu, la jaguar D ajoute à son palmarès 2 victoires (1954 et 1956) dans les 12 Heures de Reims, et un succès en 1955 aux 12 Heures de Sebring, la dernière des «Trois Glorieuses de l’endurance » de l’époque.
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