« C’est la plus belle voiture du monde ». Bien que l’on n’en pense pas moins, ces mots ne viennent pas de nous mais bien d’Enzo Ferrari. Véritable emblème des Swinging Sixties, la Jaguar Type E est un pur mythe de l’automobile. Sa ligne, ses courbes, sa sportivité son modernisme de l’époque ont séduit et séduisent toujours de nombreux passionnés d’automobile.

La Jaguar Type E a été introduite au public le 15 mars 1961, veille du salon de l’automobile de Genève, à l’hôtel-restaurant du Parc des Eaux-Vives au bord du lac Léman. Mais ses racines remontent de plus loin. Dessinée par Malcolm Sayer, elle est l’évolution de la Type D, triple victorieuse des 24 Heures du Mans en 1955, 1956 et 1957.  Ainsi, ces deux modèles présentent de nombreuses similitudes esthétiques et techniques, il suffit de les mettre côte à côte pour apercevoir les lignes et les courbes très similaires. La Type a connu différents prototypes entre 1957 et 1958, dont notamment la E Type A1 en aluminium, conçus comme une automobile de compétition. Elle embarquait un 6 cylindres de 2,4L développant 200CH. Mais en 1959, la firme décida de commercialiser une version plus orientée grand tourisme en acier. Elle sortira alors avec le fameux moteur XK de 3,8L.

Réplique Jaguar Type D

Jaguar Type E Série 1

Produite sur quinze années, on distingue trois modèles de la Type E :

–       Série 1 (1961-1967)

–       Série 2 (1968-1970)

–       Série 3 (1971-1975)

À noter que l’on retrouve également une série intermédiaire, la Série ½ (dont le nom n’est pas officiel), qui fut seulement construite en 1967 afin de répondre aux normes américaines de sécurité.

Type E Série 1 (1961-1967)

C’est grâce à elle qu’est né le mythe. Introduite avec le célèbre moteur XK 6 cylindres de 3,8L apparu sur la XK150S, une version 4,2L verra le jour en 1964. Elle fut d’abord présentée dans sa version coupé et cabriolet, et en 1966 en version 2+2.

La Série 1 se distingue avec ses phares carénés de verre, ses demi pare-chocs à l’avant et à l’arrière et ses commutateurs type « aviation » au centre du tableau de bord. 

Avec une production totale de 33 205 véhicules, cette version est la plus recherchée par les collectionneurs, avec une côte qui ne cesse d’augmenter.

Intérieur de Type E Série 1

Type E Série 2 (1968-1970)

On note plusieurs changements qui la différencie de la Série 1. Ces modifications ont eu lieu afin d’améliorer la fiabilité et répondre aux normes de sécurité et exigences antipollution des États-Unis. On remarque notamment des feux arrière plus modernes, une prise d’air plus importante afin d’améliorer le refroidissement, des pare-chocs plus enveloppants ainsi que l’absence de carénage vitré au niveau des phares avant. Cette version a été produite à 18 808 exemplaires.

Type E Série 2


Type E Série 3 (1971-1975)

Cette version se caractérise l’arrivée de son moteur V12 de 5,3L. Niveau esthétique, celle-ci connait un châssis revu, avec un empattement et des voies plus larges, 4 sorties d’échappement très distinctif de cette version ainsi qu’une nouvelle calandre. La Série 3 a été produite à 15 287 exemplaires et la version Coupé fut seulement disponible en 2+2.

Type E Série 3

Sa production arrêtée en 1975, la Jaguar Type E a laissée place à la Jaguar XJ-S, qui se détachera de l’image sportive de la Type E.

Aujourd’hui, la Type E est un incontournable classique de l’automobile, son design élégant en fait une automobile reconnaissable peu importe notre intérêt de l’automobile, et elle ne cesse de susciter de l’engouement auprès des collectionneurs et amateurs.

Notre dernière Jaguar Type E disponible s’est vu vendue, nous avons hâte d’accueillir les prochains modèles au sein de notre showroom !

L’équipe Capots vintage